" (...) Mais comment traduire, dans le quotidien, être en accord avec les lois de la physique? Comment ne pas entrer en conflit avec ses lois, donc avec notre vraie nature?
Pour donner un exemple simple et objectif, si nous ne nous tenons pas droit, nous aurons toutes les chances de ressentir des douleurs au niveau de la colonne vertébrale.
Mais même en nous confinant au domaine corporel, nous dépassons déjà les simples répercussions d´ordre mécanique. En effet, si l´on en croit une enquête menée par les universités du sud de la Californie et de Toronto,* se tenir droit transmet une image positive, élégante et fait se sentir fort psychologiquement ainsi qu´émotionnellement, et donc par extension, serait associé au succès affectif, social et économique. (*Source : Journal of Experimental Social Psychology, juillet 2011.)
Il est bien évident qu´il est beaucoup plus aisé d´appréhender le concept de cette logique quand nous nous référons aux aspects organiques, donc concrets, de notre être et beaucoup plus ardu quand nous abordons des domaines subtils, ou aspects abstraits, comme par exemple le mental ou encore l´émotionnel.
Quelle serait donc la référence ‘physique’ naturelle de nos sentiments? Voilà une question intéressante ! En d´autres mots, quelle en serait l´essence?
Eh bien pour les tibétains, il n´y a aucun doute, il s´agit de la paix intérieure. En d´autres mots, chaque fois que nous ressentons colère, rancœur, jalousie, culpabilité, dépression, etc., sentiments qui n´appartiennent donc pas à notre nature originelle, nous sommes en disharmonie avec nos propres lois physiques intérieures et plongeons ainsi automatiquement et invariablement dans la souffrance, au même titre que les douleurs dues à des déviations de la colonne vertébrale..."
Extrait de l´œuvre de Patrick Daubard:
'À la découverte de votre vraie nature'
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