«Pour sortir de la crise, repenser notre mode de vie et de consommation»

Extrait de l´interview de Philippe DESSERTINE par Nicolas Quint :
Y-a-t-il selon vous des coupables dans le déclenchement et la propagation de la crise ?
(...) Il faut donc affronter la responsabilité collective des pays riches, celle des États mais aussi celle des citoyens. Nous sommes tous responsables à l'exception des classes pauvres qui n'ont pas ou peu accès à la (sur)consommation. C'est notre mode de consommation, excédant nos moyens, qui est en cause avant tout ainsi que nos exigences surdimensionnées vis-à-vis de l'État.(...)

Sacred Chants

Du temps pour soi (David Servan-Schreiber)

Slow

Vamos falar para as pessoas take it easy man, vamos entrar nesta campanha do Slow, Slow food, Slow trip, Slow thinking. Vamos desacelerar o mundo para que ele possa respirar um pouco, para que ele possa se recuperar. Vamos parar esta roda infernal da vida acelerada sem sentido. Vamos olhar para o céu para se certificar que as estrelas ainda estão ali. Vamos sorrir simplesmente, naturalmente, sem motivo, vamos dançar para celebrar cada minuto da vida, para prestigiar nossa existência.

Disons autour de nous take it easy man, entrons dans cette campagne du Slow, Slow food, Slow trip, Slow thinking. Ralentissons le monde pour qu'il puisse respirer un peu, qu'il puisse récupérer. Stoppons cette roue insensée de vie accélérée dénuée de sens. Regardons le ciel pour vérifier qu´il y a bien des étoiles et pour faire en sorte qu´elles y restent. Sourions simplement, naturellement, sans motif. Dansons pour célébrer chaque minute de la vie, pour honorer notre existence.
Let's dance to celebrate every minute of life, to honor our existence.

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“Remember that your days are blessed, you know to enjoy or do not know, but any way, they are blessed.”
“Não se esquece que teus dias são abençoados, você sabe aproveitar ou você não sabe, mas eles são abençoados.”
“N´oublie pas que tes jours sont bénis, tu sais en profiter ou tu ne sais pas, mais ils sont bénis.” (Nadia Boulanger)

Citation extraite de : Bruno Monsaingeon, 1980, Mademoiselle, entretiens avec Nadia Boulanger, p.33, éd. Van de Velve.